Benjamin Fondane, "Correspondances familiales 1905-1944", Paris, Non Lieu, 2023


Textes réunis, présentés et annotés par Michel Carassou et Vera Gajiu.

Traduction de lettres roumaines par Vera Gajiu.

On écrit beaucoup dans la famille de Fondane, on écrit dès que l’on est séparé d’un ou de plusieurs de ses parents afin que le lien affectif ne soit pas rompu. Et comme chacun se déplace beaucoup, la correspondance est abondante.

L’ouvrage réunit près de 400 lettres et cartes écrites par Benjamin Fondane et ses proches : son père et sa mère, ses deux sœurs Line et Rodica, son épouse Geneviève, ses beaux-frères Armand et Paul, quelques autres parents ou amis proches. Les premières lettres furent écrites en 1905 quand les enfants étaient en vacances chez leurs grands-parents dans la campagne moldave ; les dernières furent envoyées du camp de Drancy avant le convoi pour Auschwitz. Entre ces dates on suit le déroulé d’une vie, de plusieurs vies, entre la Roumanie et la France, la naissance d’une vocation et la maturation d’un œuvre entre la poésie et les servitudes du quotidien, la philosophie et les soubresauts de l’Histoire.

On peut lire sur en-attendant-nadeau.fr un article sur cet ouvrage :

"Fondane : l’écriture qui unit", par Christian Mouze (en ligne le 25 mars 2024).

Url de référence :
http://www.editionsnonlieu.fr/Correspondances-familiales-1905